La création d'entreprise n'est pas en soit difficile, le plus complexe étant moins de créer que de durer.
Toutes les étapes de la création sont importantes, en revanche, une est fréquemment mal abordée : la validation financière du projet. Les investissements matériels sont bien identifiés, mais pas les démarches commerciales, trop souvent sous-estimées, car insuffisamment travaillées dans les business plans.
Le manque de visibilité sur les actions commerciales et la communication à développer, pour atteindre ses objectifs, est la principale cause d'échec des créations d'entreprises. En effet, ce manque de vision entraine une sous-évaluation des ressources (humaines et financières) à mobiliser, ainsi qu'une sous-estimation du temps nécessaire pour que l'activité soit rentable.
Ce qui fait très souvent défaut aux créateurs, pour ne pas dire systématiquement, c'est un plan d'action opérationnel. Celui-ci doit détailler, précisément, les rôles de chacun, ainsi que l'ensemble des actions commerciales et de communication à développer dans le temps. Il permet d'acquérir la visibilité nécessaire, pour anticiper financièrement et budgéter la trésorerie indispensable, afin de toucher ses cibles et inscrire son activité dans la durée.
L'autre qualité du plan d'action, c'est qu'il représente un outil essentiel, pour construire objectivement votre prévisionnel, avec votre expert comptable ; ainsi qu'un document à présenter à vos partenaires (banques, investisseurs, organismes accompagnateurs, etc.) dans vos recherches de financements. En leur donnant de la visibilité, vous démontrez la maîtrise de vos démarches de développement et la viabilité de votre projet. Ainsi, vous les motivez à vous accompagner et donnez toutes les chances de réussite à votre entreprise.
Afin de capitaliser sur son savoir-faire réel, il est important d'être accompagné dans cette démarche, par un spécialiste. Cela permet de prendre du recul, de gagner en objectivité et de partager différentes options, tout en en restant maître de ses décisions, sans jamais sous-estimer les investissements à mener.
Guillaume PETITJEAN
Dirigeant de 1ère Gâchette
Cabinet de conseil en stratégie commerciale